• Meine Losung heist Vergnügen/
    Und die allzeit frohe Brust/
    Kan kein Ungelück besigen/
    Denn mir bleibet unbewust/
    Wie sich andre in der Seelen/
    Uber ihr Verhängniß quälen.

    Was der Himmel hat beschlossen/
    Nehm' ich allzeit willig an.
    Denn sich kräncken sind nur Possen/
    ...

  •  
    Enfant, as-tu trouvé de l’amertume au fond
    Du vase éblouissant qui te versait la vie,
    Que tu viens d’écarter tout à coup ton beau front
    De la foule où naguère on te voyait ravie ?

    Si jeune encore, as-tu déjà fait des ingrats ?
    As-tu vu s’envoler quelque illusion blonde ?
    Le sort ne veut-il plus te bercer dans ses bras ?
    Oh ! dis-moi donc...

  •  
    Ô fille du printemps, douce et touchante image
    D’un cœur modeste et vertueux,
    Du sein de ce gazon tu remplis ce bocage
    De ton parfum délicieux.
    (Mme d’Hautpoul)

     
    On dit que la charmante Adèle
    Possède grâces et douceur.
    Que l’on serait heureux près d’elle,
    ...

  •  
    Comme l’oiseau frileux qui s’enfuit à l’automne,
    Vous nous avez quittés quand octobre est venu,
    Alors qu’à nos carreaux la bise monotone
    Pleurait en secouant les bras de l’arbre nu.

    Vous envoler, c’était faire envoler la joie
    Qu’en passant vous laissiez tomber sur chaque seuil,
    C’était rendre plus morne encor mon front qui ploie ;
    Dans nos...

  • Ah ! prends garde à l’amour, il menace ta vie :
    Je l’ai vu dans les pleurs que tu verses pour moi.
    Prends garde, s’il est temps ! il erre autour de toi,
    Et c’est avec des pleurs aussi qu’il m’a suivie.
    Retourne vers ta mère et ne la quitte pas.
    Va, comme un faible oiseau que menace l’orage,
    Contre son sein paisible appuyer ton courage ;
    Portes-y ta...

  • Toi, dont l’âme est à peine éclose,
    Ô chère petite aux doux yeux,
    Et dont la lèvre fine et rose
    Gazouille un rire harmonieux ;

    Dont les larmes vite apaisées,
    Sur ta joue au pâle contour,
    Tarissent comme les rosées
    Que boit le rayon d’or du jour ;

    Et qui, le soir, paisible et frêle,
    Te couches dans ton bleu berceau
    Où tu t’endors,...

  •  
    Près d’une femme, en proie à l’amoureux délire,
    Le poëte est muet, il se tait et soupire.
    De mille émotions à la fois oppressé,
    Il veut poursuivre en vain un rhythme commencé ;
    Pour calmer de son cœur l’ardente frénésie,
    Il appelle, il évoque en vain la poésie :
    L’ange de sa jeunesse et de ses plus beaux jours
    Semble s’être envolé, l’avoir fui...

  • O rêveuse, pour que je plonge
    Au pur délice sans chemin,
    Sache, par un subtil mensonge,
    Garder mon aile dans ta main.

    Une fraîcheur de crépuscule
    Te vient à chaque battement
    Dont le coup prisonnier recule
    L’horizon délicatement.

    Vertige ! voici que frissonne
    L’espace comme un grand baiser
    Qui, fou de naître pour personne,
    Ne...

  • Ô rêveuse, pour que je plonge
    Au pur délice sans chemin,
    Sache, par un subtil mensonge,
    Garder mon aile dans ta main.

    Une fraîcheur de crépuscule
    Te vient à chaque battement
    Dont le coup prisonnier recule
    L’horizon délicatement.

    Vertige ! voici que frissonne
    L’espace comme un grand baiser
    Qui, fou de naître pour personne,
    Ne...