¡Oh pórticos! ¡Oh mármoles vivientes!
¡Oh bosques de Versalles!
¡Sitios más deleitosos y rientes
Que los Elíseos valles!
Los dioses y los reyes á porfía,
Recinto almo y sereno,
Tesoros de...
¡Oh pórticos! ¡Oh mármoles vivientes!
¡Oh bosques de Versalles!
¡Sitios más deleitosos y rientes
Que los Elíseos valles!
Los dioses y los reyes á porfía,
Recinto almo y sereno,
Tesoros de...
Se alza la espiga naciente
Y hoz no la toca impaciente,
Y el pámpano en la ladera
La estación disfruta entera
Que el cielo le concedió.
También soy bella, estoy joven;
No es tiempo de que me roben
La vida; y aunque mis ojos
Sólo ven ruinas y abrojos,
...
I
Abel, doux confident de mes jeunes mystères,
Vois ; Mai nous a rendu nos courses solitaires.
Viens à l'ombre écouter mes nouvelles amours ;
Viens. Tout aime au printemps et moi j'aime toujours.
Tant que du sombre hiver dura le froid empire,
Tu sais si l'aquilon s'unit avec ma lyre.
Ma muse aux durs glaçons ne livre point ses pas ;
...
I
De Pange, le mortel dont l'âme est innocente,
Dont la vie est paisible et de crimes exempte,
N'a pas besoin du fer qui veille autour des rois ;
Des flèches dont le Scythe a rempli son carquois ;
Ni du plomb que l'airain vomit avec la flamme.
Incapable de nuire, il ne voit dans son âme
Nulle raison de crainte, et loin de s'alarmer,
...
La Déesse aux cent voix bruyantes
A du séjour sacré des âmes innocentes
Percé les ténébreux chemins.
Là, du jeune La Barre un bois triste et nocturne
Voit à pas lents errer loin de tous les humains
L’ombre superbe et taciturne.
La Nymphe ailée auprès de lui
Descend : « Viens, lui dit-elle, il est temps que ta haine...
I
Laisse gronder le Rhin et ses flots destructeurs,
Muse ; va de Le Brun gourmander les lenteurs.
Vole aux bords fortunés où les champs d'Élysée
De la ville des lis ont couronné l'entrée
Aux lieux où sur l'airain Louis ressuscité,
Contemple de Henri le séjour respecté,
Et des jardins royaux l'enceinte spacieuse.
Abandonne la rive où la...
Le Brun, qui nous attends aux rives de la Seine,
Quand un destin jaloux loin de toi nous enchaîne;
Toi, Brazais, comme moi sur ces bords appelé,
Sans qui de l'univers je vivrais exilé;
Depuis que de Pandore un regard téméraire
Versa sur les humains un trésor de misère,
Pensez-vous que du ciel l'indulgente pitié
Leur ait fait un présent plus...
O Versaille, ô bois, ô portiques,
Marbres vivants, berceaux antiques,
Par les dieux et les rois Élysée embelli,
A ton aspect, dans ma pensée,
Comme sur l’herbe aride une fraîche rosée,
Coule un peu de calme et d’oubli.
Paris me semble un autre empire,
Dès que chez toi je vois sourire
Mes pénates...
Ah ! le pourrai-je au moins ? suis-je assez intrépide ?
Et toute belle enfin serait-elle perfide ?
Moi, tendre, même faible, et dans l'âge d'aimer,
Faut-il n'oser plus voir tout ce qui peut charmer ?
Quand chacun à l'envi jouit, aime, soupire,
Faut-il donc de Vénus abjurer seul l'empire ?
Ne plus dire : « Je t'aime », et dormir jusqu'au jour,...
Ah ! ne le croyez pas que par moments j’oublie
Et mon cœur, et l'amour, extase, poésie,
Vous surtout, belle et douce à mes rêves secrets,
Vous dont les purs regards font les miens indiscrets.
Sans doute c'est plaisir d'oublier à son aise
La tenace douleur qui déchire ou qui pèse,
Les ennuis au fiel noir, l'argent que l'on nous doit,
L'avenir et...