Ob Alles todt - Du lebst ja noch mein Leben,
Die schönsten Rosen blühn Dir auf den Wangen,
Die, wenn sie auch ein Nebel hielt umfangen,
Doch blendend noch als weiße würden beben.
Die blonden Locken ranken sich wie Reben,
Daran so manche Blicke schon gehangen,
Und manche Herzen schon ins Netz gegangen,...
-
-
Eine dumpfe Oede war mein Leben,
Einsam wandelt' ich durch Berg und Thal,
Meine Tage sah ich allzumal
Sonder Lieb' und Lust vorüberschweben;
Freuden, die den Menschen höher heben,
Ließen kalt mich, wurden mir zur Qual,
Thränen weint' ich, Thränen ohne Zahl,
Immer düstrer sah ich's um mich... -
3.
Es scheidet uns das Leben, und der Raum,
Der grausame, der Tag, das wache Sein,
Wo einzig und allein
Der Harm der Trennung und der Ferne klar.
Doch freundlich ist und liebevoll der Traum.
Er zaubert das Entrückte wunderbar
Zu uns heran. Da ich ein Kind noch war,
Krank, und der Speise, die... -
3.
Des Menschen Aug' durchschweift des Weltalls Räume,
Des Busens bangen Sehnsuchtsdrang zu heilen,
Von Klippenrändern schaut's hinab, von steilen,
Und starrt entzückt in wilder Brandung Schäume.
Es schwelgt mit Lust im Grün der Waldesbäume,
Wenn sonn'ge Strahlen licht die Laubnacht theilen,... -
Pues tu cólera estalla,
justo es que ordenes hoy ¡oh Padre Eterno!
una edición de lujo del infierno
digna del guante y frac de la canalla. -
TU l’as bien dit : je ne sais pas t’aimer.
Tout ce qu’un cœur peut enfermer d’ivresse,
Cacher de pleurs et rêver de caresses,
N’est pas encor digne te charmer.
— Tu l’as bien dit : je ne sais pas t’aimer !Tu l’as bien dit : mes tendresses sont vaines,
A moi, vaincu que ta grâce a dompté.
Qui ne sais rien qu’adorer ta beauté
Et te donner... -
Et je rentrai chez moi. — De lugubres pensées
Tournaient devant mes yeux sur leurs ailes glacées
Et me rasaient le front.
Comme on voit sur le soir autour des cathédrales,
Des essaims de corbeaux dérouler leurs spirales
Et voltiger en rond.Dans ma chambre, où tremblait une jaune lumière,
Tout prenait une forme horrible et... -
La prison où Jean-Marc, le fier coupeur de chênes,
Rongeait son frein depuis six mortelles semaines
Vient d’ouvrir ses verrous.
Il bondit à l’air libre, il semble avoir des ailes,Tant il court,… et les clous de ses lourdes semelles
Sonnent sur les cailloux.Six semaines sans voir sa forêt bien-aimée,
Six semaines d’ennuis pour deux brins de ramée... -
LA VACHE
Nous avions sur le pont, durant ce long voyage,
Une vache au flanc roux qui, de son pur laitage,
Abreuvait une femme et deux frêles jumeaux,
Bercés dans un hamac par le roulis des eaux.
Du vaste azur des mers partout environnée,
Elle voguait pensive, inquiète, étonnée.
Morne, elle regrettait, sur le plancher... -
Prenant pour guide clair l'astre qu'était son âme,
A travers des pays d'ouragans et de flammes,
Il s'en était allé si loin vers l'inconnu
Que son siècle vieux et chenu,
Toussant la peur, au vent trop fort de sa pensée,
L'avait férocement enseveli sous la risée.
Il en était ainsi, depuis des tas d'années
Au long des temps échelonnées,
Quand un matin...