Je t'adore, Soleil ! ô toi dont la lumière, Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel, Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière, Se divise et demeure entière Ainsi que l'amour maternel !
Je te chante, et tu peux m'accepter pour ton prêtre, ...
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Que le soleil est beau quand tout frais il se lève, Comme une explosion nous lançant son bonjour ! - Bienheureux celui-là qui peut avec amour Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve !
Je me souviens ! J'ai vu tout, fleur, source, sillon, Se pâmer sous son oeil...
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Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures Les persiennes, abri des secrètes luxures, Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés, Je vais m'exercer seul à ma fantasque escrime, Flairant dans tous les coins...
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Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie, Verse l'amour brûlant à la terre ravie, Et, quand on est couché sur la vallée, on sent Que la terre est nubile et déborde de sang ; Que son immense sein, soulevé par une âme, Est d'amour comme Dieu, de chair comme la femme...
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Italie, Italie, ô terre où toutes choses Frissonnent de soleil, hormis tes méchants vins ! Paradis où l'on trouve avec des lauriers-roses Des sorbets à la neige et des ballets divins !
Terre où le doux langage est rempli de diphthongues ! Voici qu'on pense à toi,...
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A Mademoiselle Louise Read.
Un soir, j'étais debout, auprès d'une fenêtre... Contre la vitre en feu j'avais mon front songeur, Et je voyais, là-bas, lentement disparaître Un soleil embrumé qui mourait sans splendeur ! C'était un vieux soleil des derniers soirs d...
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À André Borel.
Pauvre bougre ! JULES JANIN.
Là dans ce sentier creux, promenoir solitaire De mon clandestin mal, Je viens tout souffreteux, et je me couche à terre Comme un brute animal. Je viens couver ma faim, la tête sur la pierre, ...
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Le soleil du matin doucement chauffe et dore Les seigles et les blés tout humides encore, Et l'azur a gardé sa fraîcheur de la nuit. L'on sort sans autre but que de sortir ; on suit, Le long de la rivière aux vagues herbes jaunes, Un chemin de gazon que bordent de vieux...
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Les ajoncs éclatants, parure du granit, Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ; Au loin, brillante encor par sa barre d'écume, La mer sans fin commence où la terre finit.
A mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid Se tait, l'homme est rentré sous le...
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Sur la côte d'un beau pays, Par delà les flots Pacifiques, Deux hauts palmiers épanouis Bercent leurs palmes magnifiques.
À leur ombre, tel qu'un Nabab Qui, vers midi, rêve et repose, Dort un grand tigre du Pendj-Ab, Allongé sur le sable rose ; ...
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