Les Métaux, les divins Métaux
Que toujours l’homme voit en rêve,
Ornent la couronne ou le glaive
De tous les Péchés capitaux.

L’orgueil jette sur ses manteaux
Pour cette vie, ô Dieu ! si brève,
Les Métaux, les divins Métaux
Que toujours l’homme voit en...

Les flamboyantes Pierreries
Qui parent les glaives des rois
Et les mors de leurs palefrois,
Brillent dans les rouges tueries.

La foule, amante des féeries,
Admire, en ses humbles effrois,
Les flamboyantes Pierreries
Qui parent les glaives des rois....

Tes canaux et ta lagune,
Tes campaniles hardis,
O Venise, on les a dits,
Et mille fois plutôt qu’une !

Mais on n’a pas dit assez
Le charme frais de tes rues,
Qu’ont sans profit parcourues
Les touristes compassés.

— Conquis sur la mer rivale...

Poet: Léon Valade

Les cieux resplendissants d’Étoiles
Aux radieux frissonnements,
Ressemblent à des flots dormants
Que sillonnent de blanches voiles.

Quand l’azur déchire ses voiles,
Nous voyons les bleus firmaments,
Les cieux resplendissants d’Étoiles
Aux radieux...

Dans l’Air s’en vont les ailes,
Par le vent caressées ;
Mes errantes pensées
S’envolent avec elles.

Aux cieux pleins d’étincelles,
Vers la nue élancées,
Dans l’Air s’en vont les ailes,
Par le vent caressées.

Vers des terres nouvelles,
Sur...

Sois le bienvenu, rouge Automne,
Accours dans ton riche appareil,
Embrase le coteau vermeil
Que la vigne pare et festonne.

Père, tu rempliras la tonne
Qui nous verse le doux sommeil ;
Sois le bienvenu, rouge Automne,
Accours dans ton riche appareil....

Jeanne en riant marchait dans l’Eau,
Baignant au flot sa jambe nue.
Sur cette blancheur inconnue
Frissonnait l’ombre d’un bouleau.

L’alouette, par un solo,
Vint célébrer sa bienvenue ;
Jeanne en riant marchait dans l’Eau,
Baignant au flot sa jambe nue...

Au bois de Boulogne, l’Hiver,
La terre a son manteau de neige.
Mille Iris, qui tendent leur piége,
Y passent comme un vif éclair.

Toutes, sous le ciel gris et clair,
Nous chantent le même solfége ;
Au bois de Boulogne, l’Hiver,
La terre a son manteau de...

Quand la mort (notre heure est écrite)
Clora ma lèvre et son secret,
Ta chère main, d’un drap discret,
Me couvrira, suivant le rite.

Et je te vois, toute interdite,
Contempler comment apparaît,
Là-dessous, ce qu’on adorait.
N’en fais rien, cette vue...

Si je voulais chanter ma voix se briserait
Comme celle des fous dans le rire et les larmes,
Mon bras, tout las qu’il est, se crispe sur ses armes,
Ma lèvre resserrée a gardé son secret,
Si je voulais chanter ma voix se briserait.

Je sens encor le froid du fer dans...