Comme au front monstrueux d'une bête géante
Des yeux, des yeux sans nombre, effroyables, hagards,
Les Astres, dans la nue impassible et béante,
Versent leurs rayons d'or pareils à des regards.
Des haines, des amours, tout ce qui fut le monde,
Vibrent dans ces regards obstinés et vainqueurs ;
Et la bête, sans doute, a broyé bien des cœurs,
Pour...