L’Éternel s’ennuyait dans l’immensité vide ;
Rien n’existait. C’était le règne du Néant.
Du fond de l’Infini, gouffre morne et béant,
Un hymne répondit à son désir avide.
De ce désir, le Monde avait jailli, splendide.
Il avait dévoilé sa face en le créant,
Et l’homme, nain sublime aux instincts de géant,
L’adorait humblement dans son âme candide....