Ô Vénus de Milo, guerrière au flanc nerveux,
Dont le front irrité sous vos divins cheveux
Songe, et dont une flamme embrase la paupière,
Calme éblouissement, grand poème de pierre,
Débordement de vie avec art compensé,
Vous qui depuis mille ans avez toujours...
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Vénus, ô volupté des mortels et des dieux ! |
O Vénus de Milo ! ma chère statuette, Je crois que tu dois bien comprendre ma tristesse, |
À ces marbres,... |
De sa profonde mère, encor froide et fumante, Son sourire se forme, et suit sur ses bras blancs |
Je viens apprendre à tous que nul n’est solitaire, |
Hélas ! devant le noir... |
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<2> La dernière est une des plus jolies qu'on ait faites : c'est Laïs sur le retour, consacrant son miroir dans le temple de Vénus, avec ces vers : Je le donne à Vénus, puisqu'elle est toujours belle : |
L’été brille ; Phœbus perce de mille... |