L’histoire que voici me vient de ma grand’mère.
Brasparts n’est pas en soi paroisse très austère
Et le bon Guyader raconte qu’autrefois
Ripailles et festins y furent ceux de rois.
Le rire truculent et la farce anodine
S’exhalaient, m’a-t-on dit, d’une très riche...
|
Salut à toi, clocher de ma terre natale, Salut à toi, clocher de ma prime jeunesse, |
L’Arré s’est recueilli sous son manteau de givre, La blanche neige ouatant les garennes austères, |
Je m’ennuie, je m’ennuie |
Courbé sur son pen-baz de chêne, |
Dans le silence où rien, par ce soir, ne palpite, Alors, dans la pénombre, où conversent des âmes, |
Quand les vents de Gwalarn soufflent avec furie, Cet humble souvenir évoque la magie |
Ô beaux rêves passant dans cette brise ailée Puisse le vent cinglant les landes de l’Arrée... |