Tu te moques, jeune ribaude |
Pierre de Ronsard |
1555 |
French |
Ode
Tu te moques, jeune ribaude : Si j'avais la tête aussi chaude Que tu es chaude sous ta cotte, Je n'aurais besoin de calotte, Non plus qu'à ton ventre il ne faut De pelisson, tant il est chaud.
Tous les charbons ardents Allument là-dedans... |
Tu te verras ton ivoire crêper |
Maurice Scève |
1533 |
French |
Tu te verras ton ivoire crêper Par l'outrageuse et tardive vieillesse. Lors sans pouvoir en rien participer D'aucune joie et humaine liesse, Je n'aurai eu de ta verte jeunesse, Que la pitié n'a su à soi ployer Ni du travail qu'on m'a vu employer A... |
Tu tettes le lait pur... |
Cécile Sauvage |
1905 |
French |
Tu tettes le lait pur de mon âme sereine, Mon petit nourrisson qui n'as pas vu le jour, Et sur ses genoux blancs elle, berce la tienne En lui parlant tout bas de la vie au front lourd.
Voici le lait d'esprit et le lait de tendresse, Voici le regard d'or qu'on... |
Tu t’ennuies ? |
Francis Jammes |
1888 |
French |
Tu t’ennuies ? —
— Elle dure
cette pluie
qui est dure.
Je prends ma
pipe en glaise
que j’allume à
une braise.
Tu es loin
et tu penses
dans un coin
aux vacances.
Les pavés
par la pluie
sont lavés.
Je m’... |
Tu viendras |
Francis Jammes |
1888 |
French |
Tu viendras lorsque les bruyères au soleil
près des routes qui se fendent ont des abeilles.
Tu viendras en riant avec ta bouche rouge
comme les fleurs des grenadiers et des farouches.
Tu lui diras que tu l’aimes depuis longtemps,
mais en lui refusant ton baiser... |
Tú vienes con el alba |
Amado Nervo |
1890 |
Spanish |
... |
Tu vins vers moi par les vallées |
Stuart Merrill |
1889 |
French |
Tu vins vers moi par les vallées Où s'effeuillaient les azalées, O soeur des heures en allées !
Ta toison était de couleur Rousse, et ta bouche de douleur Pareille à la mort d'une fleur.
Tes yeux semblaient des cieux d'automme Où le dernier... |
Tu vois, juste vengeur, les fleaux de ton Eglise |
Théodore Agrippa d'Aubigné |
1572 |
French |
" Tu vois, juste vengeur, les fleaux de ton Eglise, Qui, par eux mise en cendre et en masure mise, A, contre tout espoir, son espérance en toy, Pour son retranchement, le rempart de la foy.
Tes ennemis et nous sommes esgaux en vice, Si, juge, tu te sieds en ton... |
Tu voz profética |
Ramón López Velarde |
1908 |
Spanish |
¡Ay de Dios, que tu palabra
me tiene embrujada
el alma!
Mi lírica adolescencia
Y tu existencia
Gitana
Se dicen en la ventana
Cosas
De amor y buenaventura
En estas noches lluviosas
Juran por Cristo, venerables dueñas,
De... |
Tu y yo |
Estanislao del Campo |
1854 |
Spanish |
El alma del que sufre es noche triste:
Toldada está por el pesar sombrío,
Y las amargas lágrimas que vierte
Son, Lucila, sus gotas de rocío
Halla quien nace bajo estrella amiga,
Florida primavera en su existencia,
Y hasta el cielo, propicio, le sonríe ... |
Tu y yo |
Juan Zorrilla de San Martín |
1875 |
Spanish |
Perfume de una flor que, al desprenderse,
ni una hoja de sus pétalos lastima;
tibio efluvio de luna de verano
que en el disco plateado se destila;
calor de una mirada de ternura
que atraviesa inocente unas pupilas;
roce de un alma que, buscando otra alma,... |
Tubal Cain |
Charles Mackay |
1834 |
English |
Old Tubal Cain was a man of might,
In the days when earth was young;
By the fierce red light of his furnace bright,
The strokes of his hammer rung:
And he lifted high his brawny hand
On the iron glowing clear,
Till the sparks rushed out in... |
Tuberose |
Louis James Block |
|
English |
Flower, that I hold in my hand,
Waxen and white and unwoful,
Perfect with your race’s lovely perfection,
Pure as the dream of a child just descended from the heavens,
Chaste as the thought of the maid on whose sight first shines the glow of love’s planet, ... |
Tuer l’ennui ! |
Eugène Pottier |
1836 |
French |
À Émile ZOLA.
La fabrique est sale et morose,
L’air infect et la vitre en deuil ;
J’y fais toujours la même chose,
J’y tourne comme l’écureuil.
Aussi j’ai du plomb dans la veine,
Je me rouille dans mon étui.
La ribotte a bu... |
Tueur de monstres |
Théodore de Banville |
1843 |
French |
Le beau monstre, à demi couché dans l'ombre noire,
Laissait voir seulement sa poitrine d'ivoire
Et son riant visage et ses cheveux ardents,
Et Thésée, admirant la blancheur de ses dents,
Regardait ses bras luire avec de molles poses,
Et de ses seins aigus fleurir... |
Tündérmenet |
Dsida Jenő |
1927 |
Szerelmes |
A tücsök cirregve fölneszel.
Testem hűs álmokat iszik.
Apró csillagos éjtündérek
a szívemet hozzád viszik.
Parányi szekérre fektetik,
pihék, mohák közé, puhán,
befödik zsenge nefelejccsel
s lehelnek rá éjfél után.
Húzzák lassú, nyüzsgő... |
Tünemény |
William Wordsworth |
1790 |
Szerelmes |
Mikor először tűnt elém,
drága volt, mint egy tünemény,
kit azért küldött életem,
hogy egy perc dísze ő legyen.
Szeme mint alkony csillaga;
s az alkony hozzá a haja:
csak ennyi benne az, ami
nem májusi és hajnali.
Vidám kép, édes könnyűség: ... |
Turlough MacSweeney |
Anna MacManus |
|
English |
A health to you, Piper,
And your pipes silver-tongued, clear and sweet in their crooning!
Full of the music they gathered at morn
On your high heather hills from the lark on the wing,
From the blackbird at eve on the blossoming thorn,
From the... |
Turnermarsch |
Joachim Ringelnatz |
1920 |
German |
[4] Turnermarsch
(Melodie: Leise flehen meine Lieder)
Schlagt die Pauken und Trompeten,
Turner in die Bahn!
Turnersprache laßt uns reden.
Vivat Vater Felix Dahn!
5 Laßt uns im Gleichschritt aufmarschieren,
Ein stolzes Regiment.
Laß die... |
Tus hombros son como una ara |
Ramón López Velarde |
1908 |
Spanish |
¿Que elocuencia, desvalida
y casta, hay en tu persona
que en un perenne desastre
a las lágrimas convida?
La frente, Amor, hoy levanto
hasta tu busto en otoño
que es un vaso de suspiros
y una invitación al llanto.
Tus hombros son como un ara... |