Couche-toi sur la grève et prends en tes deux mains,
Pour le laisser couler ensuite, grain par grain,
De ce beau sable blond que le soleil fait d’or ;
Puis, avant de fermer les yeux, contemple encor
La mer harmonieuse et le ciel transparent,
Et, quand tu sentiras, peu à peu, doucement,
Que rien ne pèse plus à tes mains plus légères,
Avant que de nouveau tu rouvres tes paupières,
Songe que notre vie à nous emprunte et mêle
Son sable fugitif à la grève éternelle.
Sur la grève
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Je ne veux de personne auprès de ma tristesse
Ni même ton cher pas et ton visage aimé,
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Le ruban paresseux et le livre fermé.
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N’ouvrez pas ma... -
« N’avez-vous pas tenu en vos mains souveraines
La souplesse de l’eau et la force du vent ?
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Qu’en ses fleuves, ses flots, ses fleurs et ses fontaines. »C’est vrai. Ma bouche a bu aux sources souterraines ;
La... -
O Vérone ! cité de vengeance et d’amour,
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Et c’est ce cher fardeau qui la rend taciturne,Car sa mémoire encore y retrouve sa vie
Et l’heure disparue avec la... -
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Actif comme la ruche et comme la cité ;
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Et dresse dans le ciel sur le monde...