C’est une chambre où tout languit et s’effémine ;
L’or blême et chaud du soir, qu’émousse la persienne,
D’un ton de vieil ivoire ou de guipure ancienne
Apaise l’éclat dur d’un blanc tapis d’hermine.
Plein de la voix mêlée autrefois à la sienne,
Et triste, un clavecin d’ébène que domine
Une coupe où se meurt, tendre, une balsamine,
Pleure les doigts...