Je suis étendu dans la boue,
Incapable de faire un pas ;
Il viendrait la plus lourde roue
Que je ne me bougerais pas.
Contre un poteau mon front s’appuie ;
En haut un homme est empalé.
Mordant mes haillons, une truie
Pousse un grognement désolé.
De l’eau tombe, froide et gluante,
D’un ciel noir comme le remords ;
Une vermine...