J’ai vu ses yeux perçants, j’ai vu sa face claire :
(Nul jamais sans son dam ne regarde les dieux)
Froid, sans cœur me laissa son œil victorieux,
Tout étourdi du coup de sa forte lumière.
Comme un surpris de nuit aux champs quand il éclaire,
...
J’ai vu ses yeux perçants, j’ai vu sa face claire : Comme un surpris de nuit aux champs quand il éclaire, |
C'est amour, c'est amour, c'est lui seul, je le sens, Mais arc, traits et carquois, et lui tout dans mes sens... |
Je vois bien, ma Dordogne encore humble tu vas : Vois-tu le petit Loir comme il hâte le pas ? |
J’étais près d’encourir pour jamais quelque blâme. Lorsqu’elle de loin jette un brevet dans ma flamme |
Je tremblais devant elle, et attendais, transi, Que mon los désormais partout soit éclairci : |
Si ma raison en moi s’est pu remettre, Qui m’eût (hélas) qui m’eût su reconnaître |
Quoi ? qu’est-ce ? ô vents, ô nues, ô l’orage ! Ores mon cœur s’embrase davantage. |
Quand viendra ce jour là, que ton nom au vrai passe Malgré moi je t’écris, malgré moi je t’... |
Ô entre tes beautés, que ta constance est belle. Or ne charge donc rien de ta sœur infidèle, |
Toi qui oys mes soupirs, ne me sois rigoureux Ni de Catulle aussi, le folâtre amoureux, |