Quoi ? qu’est-ce ? ô vents, ô nues, ô l’orage !
À point nommé, quand d’elle m’approchant
Les bois, les monts, les baisses vois tranchant
Sur moi d’aguet vous poussez votre rage.
Ores mon cœur s’embrase davantage.
Allez, allez faire peur au marchand,
Qui dans la mer les trésors va cherchant :
Ce n’est ainsi, qu’on m’abat le courage.
Quand j’oys les vents, leur tempête, et leurs cris,
De leur malice, en mon cœur je me ris.
Me pensent-ils pour cela faire rendre ?
Fasse le ciel du pire, et l’air aussi :
Je veux, je veux, et le déclare ainsi
S’il faut mourir, mourir comme Léandre.
Quoi ? qu’est-ce ? ô vents, ô nues, ô l’orage !
À point nommé, quand d’elle m’approchant
Les bois, les monts, les baisses vois tranchant
Sur moi d’aguet vous poussez votre rage.
Ores mon cœur s’embrase davantage.
Allez, allez faire peur au marchand,
Qui dans la mer les trésors va cherchant :
Ce n’est ainsi, qu’on m’abat le courage.
Quand j’oys les vents, leur tempête, et leurs cris,
De leur malice, en mon cœur je me ris.
Me pensent-ils pour cela faire rendre ?
Fasse le ciel du pire, et l’air aussi :
Je veux, je veux, et le déclare ainsi
S’il faut mourir, mourir comme Léandre.