L’automne et le soleil couchant ! Je suis heureux !
Du sang sur de la pourriture !
L’incendie au zénith ! La mort dans la nature !
L’eau stagnante, l’homme fiévreux !
Oh ! c’est bien là ton heure et ta saison, poète
Au cœur vide d’illusions,
Et que rongent...
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Les petits savoyards sont de retour, et déjà leur cri interroge l'écho sonore du quartier ; comme les hiron- delles suivent le printemps, ils précèdent l'hiver.
Octobre, le courrier de l'hiver, heurte à la porte de nos demeures. Une pluie intermittente inonde la vitre...
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Maintenant, plus d'azur clair, plus de tiède haleine, Plus de concerts dans l'arbre aux lueurs du matin : L'oeil ne découvre plus les pourpres de la plaine Ni les flocons moelleux du nuage argentin.
Les rayons ont pâli, leurs clartés fugitives S'éteignent...
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Écoutez : c'est le bruit de la joyeuse airée Qui, dans le poudroîment d'une lumière d'or, Aussi vive au travail que preste à la bourrée, Bat en chantant les blés du riche messidor.
Quel gala ! pour décor, le chaume qui s'effrange ; Les ormes, les tilleuls, le...
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Octobre glorieux sourit à la nature. On dirait que l'été ranime les buissons. Un vent frais, que l'odeur des bois fanés sature, Sur l'herbe et sur les eaux fait courir ses frissons.
Le nuage a semé les horizons moroses, De ses flocons d'argent. Sur la marge des...
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À peine les faucheurs ont engrangé les gerbes Que déjà les chevaux à l'araire attelés Sillonnent à travers les chardons et les herbes La friche où juin fera rouler la mer des blés.
Fécondité des champs ! cette glèbe qui fume, Ce riche et fauve humus, recèle en...
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C'est l'heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. A travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. Ou peut les suivre Du regard en reconnaissant Le chêne à sa feuille de cuivre, L'érable à sa feuille de...
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A Maggie
Octobre m'apparaît comme un parc solitaire : Les mûres frondaisons commencent à brunir. Et des massifs muets monte une odeur légère, Cet arôme plus doux des fleurs qui vont mourir.
L'étang, les yeux voilés, rêve, plein de mystère, Au fantôme...
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A Catulle Mendès.
Un long frisson descend des coteaux aux vallées ; Des coteaux et des bois, dans la plaine et les champs, Le frisson de la nuit passe vers les allées. - Oh ! l'angelus du soir dans les soleils couchants ! - Sous une haleine froide au loin meurent...
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Octobre m'a toujours fiché dans la détresse ; Les Usines, cent goulots fumant vers les ciels.... Les poulardes s'engraissent Pour Noël.
Oh ! qu'alors, tout bramant vers d'albes atavismes, Je fonds mille Icebergs vers les septentrions D'effarants mysticismes...
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