Que les temps sont changés !
Te voilà donc assise au fond de la vallée,
A genoux, les flancs nus, la tête échevelée,
Et les deux bras meurtris,
Priant et conjurant les nochers de ton fleuve
D’accueillir, par pitié, les plaintes d’une veuve,
Et de te ramener les fils
Qui, trop prompts à te fuir pour sortir d’esclavage,
Sur...