Les toits semblent perdus
Et les clochers et les pignons fondus,
Par ces matins fuligineux et rouges,
Où, feux à feux, des signaux bougent.
Une courbe de viaduc énorme
Longe les quais mornes et uniformes ;
Un train s’ébranle immense et las...
Les toits semblent perdus Une courbe de viaduc énorme |
Comme une ville qui s’allume Baiser de la bouche et des lèvres |
Qui se pâme, aux regards des vitraux constellés, |
La « grande ville » ! Un tas criard de pierres blanches Des odeurs ! Des bruits vains ! Où que vague le cœur, |
IV Je n'ai pas de palais épiscopal en ville, |
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Nos coteaux, les plus purs de tous & les plus doux, La Ville nous fascine, étant moins près de nous, |
Du grand roc Alburno les bergers aux traits hâves Mais ceux de Campanie honorent les débris |
MA VILLE
J’ai construit dans mon âme une ville torride. Gares, halles, clochers, voûtes, dômes, beffrois, Passant, tu n’y trouveras pas |
Mais alors ici de ville en villages, avec les rouliers disant litanies |