• Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur,
    Un automne jonché de taches de rousseur,
    Et vers le ciel errant de ton œil angélique,

    Monte, comme dans un jardin mélancolique,
    Fidèle, un blanc jet d’eau soupire vers l’Azur !
    — Vers l’Azur attendri d’octobre pâle et pur
    Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie,
    Et laisse, sur l’eau morte où la...

  • Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur,
    Un automne jonché de taches de rousseur
    Et vers le ciel errant de ton œil angélique
    Monte, comme dans un jardin mélancolique,
    Fidèle, un blanc jet d’eau soupire vers l’Azur !
    — Vers l’Azur attendri d’Octobre pâle et pur
    Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie
    Et laisse, sur l’eau morte où la fauve...

  • Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur,
    Un automne jonché de taches de rousseur,
    Et vers le ciel errant de ton œil angélique
    Monte, comme dans un jardin mélancolique,
    Fidèle, un blanc jet d’eau soupire vers l’azur !
    — Vers l’azur attendri d’Octobre pâle et pur
    Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie,
    Et laisse, sur l’eau morte où la fauve...

  •  
    Ne jamais la voir ni l’entendre,
    Ne jamais tout haut la nommer,
    Mais, fidèle, toujours l’attendre,
           Toujours l’aimer.

    Ouvrir les bras et, las d’attendre,
    Sur le néant les refermer,
    Mais encor, toujours les lui tendre,
           Toujours l’aimer.

    Ah ! Ne pouvoir que les lui tendre,
    Et dans les pleurs se consumer,
    Mais ces...

  • Ce cavalier qui court vers la montagne,
          Inquiet, pâle au moindre bruit,
    C’est Boabdil, roi des Mores d’Espagne,
          Qui pouvait mourir, et qui fuit !

    Aux Espagnols Grenade s’est rendue ;
          La croix remplace le croissant,
    Et Boabdil pour sa ville perdue
          N’a que des pleurs et pas de sang...

    Sur un rocher nommé Soupir-du-More,...

  • Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur,
    Un automne jonché de taches de rousseur,
    Et vers le ciel errant de ton œil angélique,
    Monte, comme dans un jardin mélancolique,
    Fidèle, un blanc jet d’eau soupire vers l’Azur !
    — Vers l’Azur attendri d’Octobre pâle et pur
    Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie
    Et laisse, sur l’eau morte où la fauve...

  • Ô Toy par qui jour et nuit je soupire,
    De qui sans gré la superbe valeur
    Me fait languir dedans un beau malheur,
    Viendray-je point au sommet ou j'aspire ?

    S'il ne te chaut de mon mal qui s'empire,
    S'il ne te chaut d'eteindre ma douleur,
    Au moins permetz que de cette chaleur
    Par un baizer tant soit peu je respire.

    Ainsi disoy-je, et tu...

  • Mon âme vers ton front où rêve, ô calme soeur,
    Un automne jonché de taches de rousseur,
    Et vers le ciel errant de ton oeil angélique
    Monte, comme dans un jardin mélancolique,
    Fidèle, un blanc jet d'eau soupire vers l'Azur !
    - Vers l'Azur attendri d'Octobre pâle et pur
    Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie
    Et laisse, sur l'eau morte où la fauve...

  • Soupir, subtil esprit de flamme
    Qui sors du beau sein de Madame,
    Que fait son coeur, apprends-le-moi ?
    Me conserve-t-il bien la foi ?
    Ne serais-tu pas l'interprète
    D'une autre passion secrète
    Ô cieux ! qui d'un si rare effort
    Mites tant de vertus en elle,
    Détournez un si mauvais sort
    Qu'elle ne soit point infidèle,
    Et faites plutôt...

  • Ne jamais la voir ni l'entendre,
    Ne jamais tout haut la nommer,
    Mais, fidèle, toujours l'attendre,
    Toujours l'aimer.

    Ouvrir les bras et, las d'attendre,
    Sur le néant les refermer,
    Mais encor, toujours les lui tendre,
    Toujours l'aimer.

    Ah ! Ne pouvoir que les lui tendre,
    Et dans les pleurs se consumer,
    Mais ces pleurs toujours les...