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    O terre des palmiers, pays d'Eléonore,
    Qu'emplissent de leurs chants la mer et les oiseaux !
    Île des bengalis, des brises, de l'aurore !
    Lotus immaculé sortant du bleu des eaux !
    Svelte et suave enfant de la forte nature,
    Toi qui sur les contours de ta nudité pure,
    Libre, laisses rouler au vent ta chevelure,
    Vierge et belle aujourd'hui comme...

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    Je puis mourir : j'ai dit, ô mon île natale !
    Ton ciel, tes monts, tes bois, tes champs, tes eaux, tes mers.
    Mon âme t'a payé sa dette filiale :
    Sur tes flancs de granit j'ai buriné mon vers.
    Chez moi ce n'est point l'art, c'est le cœur qui te chante.
    Ma piété pour toi fit ma voix plus touchante ;
    Mon cœur m'a révélé tes secrètes beautés.
    D'...

  • Già porta il sol dall'oceano fuore
    Il suo splendore; e va spargendo intorno
    Novello giorno...

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    Sei tu quel Dio che in suo furor cammina

         Per mezzo ai sette candelabri ardenti?

         Che manda un guardo, e l'ultima ruina

         Paventano crollando i firmamenti?

    5Dove sono le frecce alla fucina
    ...

  • Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie ?
    Dans son brillant exil mon cœur en a frémi ;
    Il résonne de loin dans mon âme attendrie,
    Comme les pas connus ou la voix d'un ami.

    Montagnes que voilait le brouillard de l'automne,
    Vallons que tapissait le givre du matin,
    Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne,
    Vieilles tours que le soir dorait dans...

  • France, au lieu de pleurer l'éclipse de ta gloire,
    Reporte ici les yeux, et pense à ton histoire ;
    Rappelle à ton esprit quels merveilleux exploits
    T'ont de tes oppresseurs délivrée autrefois ;
    Apprends, quelques revers que le ciel te destine,
    À ne jamais douter de la faveur divine,
    À garder ton courage, à croire en tes destins ;
    Et si les nations, des...

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    Que les temps sont changés !

    Te voilà donc assise au fond de la vallée,
    A genoux, les flancs nus, la tête échevelée,
    Et les deux bras meurtris,
    Priant et conjurant les nochers de ton fleuve
    D’accueillir, par pitié, les plaintes d’une veuve,
    Et de te ramener les fils
    Qui, trop prompts à te fuir pour sortir d’esclavage,
    Sur...

  • Heureux qui dans sa ville, hôte de sa maison,
    Dès le matin joyeux et doré de la vie
    Goûte aux mêmes endroits le retour des saisons
    Et voit ses matinées d'un calme soir suivies.

    Fidèles et naïfs comme de beaux pigeons
    La lune et le soleil viennent sur sa demeure,
    Et, pareille au rosier qui s'accroît de bourgeons,
    Sa vie douce fleurit aux rayons de...

  • ... Voilà le banc rustique où s'asseyait mon père,
    La salle où résonnait sa voix mâle et sévère,
    Quand les pasteurs assis sur leurs socs renversés
    Lui comptaient les sillons par chaque heure tracés,
    Ou qu'encor palpitant des scènes de sa gloire,
    De l'échafaud des rois il nous disait l'histoire,
    Et, plein du grand combat qu'il avait combattu,
    En...

  • Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie ?
    Dans son brillant exil mon coeur en a frémi ;
    Il résonne de loin dans mon âme attendrie,
    Comme les pas connus ou la voix d'un ami.

    Montagnes que voilait le brouillard de l'automne,
    Vallons que tapissait le givre du matin,
    Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne,
    Vieilles tours que le soir dorait dans le...