• Au citoyen PETIT-PIERRE (Lice chansonnière).

    Cloches et canons... c’est fête !
    Un brouillard couvre Paris.
    Des ombres, musique en tête,
    S’estompent sur ce fond gris.
    Quel long cortège fossile,
    Invalides et vieillards,
    C’est l’Empire qui défile,
    Défile dans les brouillards !

    Vieille et pieuse réclame !
    ...

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    À Lahire, à Turenne, à Villars, à Marceau,
    À ces vaillants de France, héroïque faisceau
    De cœurs purs, de bras fort et de natures fières,
    À tous ces fronts baignés d’éclatantes lumières,
    À tous ces preux sans peur que la patrie en deuil
    Montre encore à l’Europe avec un mâle orgueil,
    À Bayard, à Kléber, à toute cette gloire
    Dont les rayons...

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    Veillons au salut de l'empire,
    Veillons au maintien de nos droits.
    Si le despotisme conspire
    Conspirons la perte des rois.

    Liberté, liberté, que tout mortel te rende hommage,
    Tyrans, tremblez, vous allez expier vos forfaits.
    Plutôt la mort que l'esclavage :
    C'est la devise des Français !

    Du salut de notre patrie
    Dépend celui de l'...

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    Qu'ils étaient grands ces jours où l'Europe tremblante
    Devant l'invincible guerrier,
    Qui passait sur le monde en semant l'épouvante
    Sous les pas de son fier coursier,
    Comme devant un dieu se courbait en silence
    Au seul nom de Napoléon,
    Et, malgré tous ses rois, subissait la puissance
    De cet indomptable lion.

    Ainsi, pendant vingt ans...

  • J'ose glisser sur ton douteux empire
    Dieu enjonché, pour y dire ton los* ;
    Reçoy moy donc, et repousse les flots
    Qui troubleroient ce que je te veux dire.

    Si tu m'entends, et comme je desire
    Tu me reçois sur le bleu de ton dos,
    Et tient mon pin en tes doigts si bien clos
    Que despecé sous ton onde il ne vire :

    Je te promets sur terre de...

  • Parfois la mort passant devant l?auberge infâme
    Cogne ; et la peur gargouille au ventre des laquais...
    Les grands vaisseaux d?orgueil pourrissent près des quais.
    Et nous n?attendons plus le Dieu né d?une femme.

    Orphelins du passé, nous avons tous dans l?âme,
    Désertes au soleil, de mornes Palanqués.
    Sur l?eau morte des coeurs fiévreux et compliqués
    D?...