Enfants d’un jour, ô nouveau-nés,
Petites bouches, petits nez,
Petites lèvres demi-closes,
Membres tremblants,
Si frais, si blancs,
Si roses !
Enfants d’un jour, ô nouveaux-nés,
Pour le bonheur que vous donnez,
À vous voir dormir dans vos...
Enfants d’un jour, ô nouveaux-nés, |
Ils s’en reviennent de l’école, L’aîné rapporte une bricole, ... |
Par ma lèvre et mes doigts ardemment désirés, Debout à son miroir, de sa main si légère |
Petits amis qui sûtes nous prouver Et couronner vos conquêtes d’un coup |
Je n’ai jamais compris l’ambition. Je pense |
I
Roulés par d’antiques déluges Ils gisent au hasard du temps, |
Auprès du minet grave et doux comme un apôtre, |
Faisant sonner leur gaieté franche Mais quelle branche ! longue et large, |
Son chat, son chien, son porc, sa vache et quelques poules ; D’un cœur dont rien ne lasse et l’espoir et l’attente |
Un jour, en lisant Lafontaine, |