Lacte ferino !
À l’ombre d’un figuier superbe,
Prés d’un fleuve aux bords inconnus,
Deux enfants sont couchés dans l’herbe,
Frais, souriants, et demi-nus ;
Le grand ciel bleu les environne,
Un dernier rayon du soleil
Semble poser une...
À l’ombre d’un figuier superbe, Le grand ciel bleu les environne, |
Mais la voix s’est usée et plus jamais ne chante |
Qu’a-t-on fait du bocage où rêva mon enfance ? |
En la grand’chambre ancienne aux rideaux de guipure Avec l’obsession d’un sanglot étouffant, |
Sous un berceau de fleurs, un bel enfant repose |
Je veille. Ne crains rien. J'attends que tu t'endormes. |
Dans la chambre paisible où tout bas la veilleuse |
Avec l'obsession d'un sanglot étouffant, |
De mon berceau d'enfant j'ai fait l'autre berceau |