• Quel est la fin de tout ? la vie, ou bien la tombe ?
    Est-ce l’onde où l’on flotte ? est-ce l’ombre où l’on tombe ?
    De tant de pas croisés quel est le but lointain ?
    Le berceau contient-il l’homme ou bien le destin ?
    Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies,
    Des rois prédestinés ou de fatales proies ?
    O Seigneur, dites-nous, dites-nous, ô Dieu fort...

  • Quelle soie aux baumes de temps
    Où la Chimère s’exténue
    Vaut la torse et native nue
    Que, hors de ton miroir, tu tends !

    Les trous de drapeaux méditants
    S’exaltent dans notre avenue :
    Moi, j’ai ta chevelure nue
    Pour enfouir mes yeux contents.

    Non ! La bouche ne sera sûre
    De rien goûter à sa morsure,
    S’il ne fait, ton princier amant...

  • Quelle soie aux baumes de temps
    Où la Chimère s’exténue
    Vaut la torse et native nue
    Que, hors de ton miroir, tu tends !

    Les trous de drapeaux méditants
    S’exaltent dans notre avenue :
    Moi, j’ai ta chevelure nue
    Pour enfouir mes yeux contents.

    Non ! La bouche ne sera sûre
    De rien goûter à sa morsure,
    S’il ne fait, ton princier amant...

  • Quelle soie aux baumes de temps
    Où la Chimère s’exténue
    Vaut la torse et native nue
    Que, hors de ton miroir, tu tends !

    Les trous de drapeaux méditants
    S’exaltent dans notre avenue :
    Moi, j’ai ta chevelure nue
    Pour enfouir mes yeux contents.

    Non ! la bouche ne sera sûre
    De rien goûter à sa morsure
    S’il ne fait, ton princier amant...

  • Où la Chimère s'exténue
    Vaut la torse et native nue
    Que, hors de ton miroir, tu tends !

    Les trous de drapeaux méditants
    S'exaltent dans une avenue :
    Moi, j'ai ta chevelure nue
    Pour enfouir des yeux contents.

    Non. La bouche ne sera sûre
    De rien goûter à sa morsure,
    S'il ne fait, ton princier amant,

    Dans la considérable touffe...

  • " - Non, ce taxi, quelle charrette.
    C'est sous les toits, votre entresol ?
    Je t'aime... Oui c'est un tournesol...
    Si tu savais comme il me traite :
    Des claques voilà mes cadeaux !
    Je croyais n'être jamais prête.
    ... Ça ? C'est moi. Laissez les rideaux. "
    " - Le coeur vous est bien en dentelle. "
    " - Mais il faut une heure " dit-elle
    " Rien...

  • Quelle horreur, quel effroi, quel brouillard, quelle nuit,
    S'amasse sur ce lieu privé de la lumière !
    L'air s'est noirci partout, ô ma douce guerrière,
    Depuis que ton bel oeil ici plus ne reluit.

    Le Soleil amoureux de ta beauté te suit,
    Les Grâces, les Amours, ne te laissent derrière,
    Amour qui tient mon âme en tes yeux prisonnière
    Appelle à soi...

  • Quelle grandeur rend l'homme vénérable ?
    Quelle grosseur ? quel poil ? quelle couleur ?
    Qui est des yeux le plus emmielleur ?
    Qui fait plus tôt une plaie incurable ?

    Quel chant est plus à l'homme convenable ?
    Qui plus pénètre en chantant sa douleur ?
    Qui un doux luth fait encore meilleur ?
    Quel naturel est le plus amiable ?

    Je ne voudrais le...

  • et de la résistance que la Grâce trouve en lui


    (Fragment)

    " Vien vien, me dites-vous, appaiser ma colere,
    Change en respect tous tes mépris,
    J'ai toûjours de l'amour, et je suis toûjours Pere
    Ne veux-tu plus estre mon fils ?

    Si tu n'aimes un Pere, au moins redoute un Juge,
    Prens toy-mesme pitié de toy ;
    Contre moy quel moyen de...

  • Quelle est la fin de tout ? la vie, ou bien la tombe ?
    Est-ce l'onde où l'on flotte ? est-ce l'ombre où l'on tombe ?
    De tant de pas croisés quel est le but lointain ?
    Le berceau contient-il l'homme ou bien le destin ?
    Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies,
    Des rois prédestinés ou de fatales proies ?

    Ô Seigneur, dites-nous, dites-nous, ô Dieu...