À Monsieur Ernest Legouvé.
Ravi des souvenirs clairs de l’eau dont s’abreuve
La terre, j’ai conçu cette chanson du Fleuve.
Derrière l’horizon sans fin, plus loin, plus loin
Les montagnes, sur leurs sommets que nul témoin
N’a vus, condensent l’eau que le vent leur envoie.
D’où le glacier, sans cesse accru, mais qui se broie
Par...