Le chêne au tronc géant, à l’épaisse ramure,
Plonge dans le granit son pivot monstrueux ;
Et le vivant réseau de sa rugueuse armure
Déconcerte l’effort des vents impétueux.
Deux siècles, trois peut-être et même plus encore,
Pèsent, sans l’incliner, sur son front...
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Quand je pense à ma vie un grand ennui me prend,
Je ne m’en émeus plus ni trop ne m’en étonne, |
L’automne s’enfuit dans la brume rose Farouche, il attend le sombre cortége |
Aux pieds d’un sphinx, gardien d’une âpre sépulture,
Rayonnement du front, fierté de la stature, |
Les cris des chiens, les voix du cor Les habits d’écarlate et d’or |
La Guerre, ivre de sa colère, L’incendie effrayant l’éclaire, Et... |
Avec ses caprices, la Lune La nuit, suivez-la sur la dune, Et... |
La Vierge n’est plus folle. Un malaise d’amour Son œil à demi clos veut oublier le jour. |
Nous bénissons la douce Nuit, Le souci dévorant s’enfuit ; |
La Paix, au milieu des moissons, Le soleil rit dans les buissons, |