Loisir, où donc es-tu ? le matin, je t’implore ;
Le jour, ton charme absent me trouble et me dévore ;
    Le soir vient, tu n’es pas venu ;
La nuit, j’espère enfin veiller à ta lumière ;
Mais déjà le sommeil a fermé ma paupière,
    Avant que mes yeux t’aient...

 
      Nous avons vu ce mois d’Avril
      Engourdi par un froid subtil :
      Le printemps était en péril.

      Enfin, tout se métamorphose !
      Mai, comme un jeune sein, arrose
      De pourpre le bouton de rose.

      Le vieil Hiver est aux...

Dieu ! que je suis heureux quand je baise à loisir
Le pourpre soupirant de tes lèvres mollettes,
Quand nous faisons frayer le bout de nos languettes
D'une humide rencontre, ô Dieu, que de plaisir !

Dieu ! que je suis heureux quand, ardent de désir,
Je sens à...

Poet: Isaac Habert