L’Avarice et l’Envie, à la marche incertaine,
Un jour s’en allaient par la plaine
Chez un méchant ou chez un fou,
Chez vous ou chez quelqu’autre, ou chez moi-même... En somme
Elles allaient je ne sais où,
Comme le héron du bonhomme.
Bien que soeurs,...
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Rampe ! tu ne dois pas obscurcir la lumière !
Rampe ! puisque c’est ta nature première !
Rampe ! et maudis toujours toute chose à bénir !
Rampe ! et darde au génie un œil sanglant et sombre !
Tu ne pourras jamais éclipser de ton ombre
Son astre radieux...
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Paix à ces malheureux Esprits
En qui la Haine s’accoutume
Et dont le destin se résume
À mâcher des venins aigris.
La justice étouffe leurs cris
Et les rabat dans leur écume :
Paix à ces malheureux esprits
En qui la Haine s’accoutume.
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Je ne suis plus enfant : trop lents pour mon envie,
Déjà dix-sept printemps ont passé dans ma vie :
Je possède une lyre ; et cependant mes mains
N’en tirent, dès long-temps, que des sons incertains......
Oh ! quand viendra le jour où, libre de sa chaîne,
Mon cœur ne...
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Sçais tu pourquoy de te veoir i’euz enuie :
C’est pour ayder a l’ouurier qui cessa
Lors, qu’assembla en me donnant la vie,
Les differentz, ou apres me laissa.
Car m’esbauchant Nature s’efforça
D’entendre, & veoir pour nouuelle ordonnance
Ton hault...
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L’envie naquit du désir et de l’impuissance.
(La Harpe)
De différentes fleurs j’assemble et je compose
Le miel que je produis.
(J. B. Rousseau)
Il est si agréable de faire...
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N'ayez plus, mes amis, n'ayez plus ceste envie Que je cesse d'aimer ; laissés moi, obstiné, Vivre et mourir ainsi, puisqu'il est ordonné : Mon amour, c'est le fil auquel se tient ma vie.
Ainsi me dict la fee ; ainsi en Aeagrie, Elle feit Meleagre à l'amour...
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Sais-tu pourquoi de te voir j'eus envie ? C'est pour aider à l'ouvrier, qui cessa, Lors qu'assembla en me donnant la vie, Les différents, où après me laissa.
Car m'ébauchant Nature s'efforça D'entendre et voir pour nouvelle ordonnance Ton haut savoir, qui...
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Tout le monde se plaint de la cruelle envie Que la nature porte aux longueurs de nos jours : Hommes, vous vous trompez, ils ne sont pas trop cours, Si vous vous mesurez au pied de vostre vie.
Mais quoy ? je n'entens point quelqu'un de vous qui die : Je me veux...
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Sagesse d'un Louis Racine, je t'envie ! O n'avoir pas suivi les leçons de Rollin, N'être pas né dans le grand siècle à son déclin, Quand le soleil couchant, si beau, dorait la vie,
Quand Maintenon jetait sur la France ravie L'ombre douce et la paix de ses coiffes...
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