Desja de toutes parts la prompte renommée
Répandoit les exploits de la vaillante armée ;
Et l’estonnant progres du prince des françois,
Remplissoit de terreur les cœurs des plus grands rois.
Alaric son rival, redoute la tempeste
Qui doit dans peu de mois...

 
L’astre dont les rayons dorent tout l’univers,
Rendoit le jour aux champs de tenebres couverts ;
Et la nuit, en fuyant sa lumiere feconde,
Alloit de son grand voile obscurcir l’autre monde.
Clotilde, par son zele eloquent et pieux,
Veut destruire par tout l’...

 
La nuit qui fit son cours avant ce jour fameux,
Pour commencer la pompe alluma tous ses feux.
Et la lune, aux apprests fournissant sa lumiere,
Parut en leur faveur plus lente en sa carriere.
Chacun dans le travail monstre une mesme ardeur :
Et le monarque...

 
Le soir de ce grand jour, les francs et les gaulois,
Unis sous mesme foy, comme sous mesmes loix,
Pour mieux bénir le ciel de sa grace recente,
Joignirent les transports de leur joye innocente.
De celestes faveurs le grand prince comblé,
S’en ressent dans...

 
Le camp des goths battu du pluvieux orage,
Prés des feux se ressuye à l’abry d’un bocage,
Tandis qu’avec ses chefs, sur un mont écarté,
Leur roy void le françois par le fleuve arresté.
Comme un loup prés d’un bois, asseuré dans sa fuite,
Des pasteurs...

Cathédrale monstre ! Bâtie
Contre le droit et le devoir !
Plan incliné. La sacristie,
Glissante, devient l’abattoir.

Ici les cierges, là les torches.
Dans ce temple, à deux fins construit,
On juxtapose les deux porches
De la lumière et de la nuit.

...
Poet: Victor Hugo


...

Prends le livre. Assieds-toi dans l'herbe où ton fuseau
Également chargé de laine blanche et noire
Enroule à son ébène et lie à son ivoire
Son double fil oisif que ne rompt nul ciseau.

L'herbe frôle en tremblant tes mains; le ciel est beau
Et la verte prairie...

De vous le dire je m’empresse…
Oh ! la fâcheuse inversion !
D’ailleurs la seule qui paraisse
Être échappée à ma paresse,
Au cours de cette édition.

Je m’empresse de vous le dire,
Allons ! voilà qui va bien mieux !
Je ne suis pas (faut-il l’écrire ?)...

 

J’OUVRE un livre, et c’est comme une voix que j’entends.
Un visage adorable apparaît dans les lignes.
Si je lis Rodenbach, je vois nager des cygnes
Sur des canaux et dans la brume aux plis flottants.

Je vois des ciels, des mers,...