Ne meurs pas encore, ô divin Désir,
Qui sur toutes choses
Vas battant de l’aile et deviens plaisir
Dès que tu te poses.
Rôdeur curieux, es-tu las d’ouvrir
Les lèvres, les roses ?
N’as-tu désormais rien à découvrir...
Rôdeur curieux, es-tu las d’ouvrir |
Je sais la vanité de tout désir profane. Ils n’ont, les plus... |
Mais il faudrait un luth aux cordes plus puissantes : |
Loi sainte et mystérieuse ! |
Tout vit,tout aime ! et moi, triste et seul, je me dresse Je suis comme un malade aux pensers assoupis |
J’ai vu des hardes surannées On me lit. Soit. J’en ai des preuves |
La bonté du soleil n’apaise pas nos yeux. Nos chênes sont si hauts, si vaillants & si vieux |
Oh ! refaire des vers, laisser le rire éclore, Puis, lorsque sur muon front redressé la ramure |
Je rêvais cette nuit II Quelques fleurs désolées |
Voici l'été encor, la chaleur, la clarté, |