I

De Pange, le mortel dont l'âme est innocente,
Dont la vie est paisible et de crimes exempte,
N'a pas besoin du fer qui veille autour des rois ;
Des flèches dont le Scythe a rempli son carquois ;
Ni du plomb que l'airain vomit avec la flamme.
...

 
Dans un rêve, François, le roi chevaleresque,
En ces jours caressait un dessein gigantesque.

Après avoir vogué pendant plusieurs longs mois,
Bravé mille périls et la mort mille fois,
Colomb avait trouvé ces régions lointaines
Où les rois se taillaient de...

Ceux qui de Rabelais font un vieux faune ivrogne
Sont des sots. Il n’avait pas le nez purpurin ;
C’était un philosophe, un Caton Censorin ;
Il avait un visage et non pas une trogne.

Son siècle était perdu de vermine et de rogne,
Et, pour le fustiger avec le...

Car, ou soit ly sains appostolles
D'aubes vestuz, d'amys coeffez,
Qui ne seint fors saintes estolles
Dont par le col prent ly mauffez
De mal talant tous eschauffez,
Aussi bien meurt que filz servans,
De ceste vie cy brassez :
Autant en emporte ly vens.
...

Dessous ce grand François, dont le bel astre luit
Au plus beau lieu du ciel, la France fut enceinte
Des lettres et des arts, et d'une troupe sainte
Que depuis sous Henri féconde elle a produit :

Mais elle n'eut plutôt fait montre d'un tel fruit,
Et plutôt ce beau...