Le poète
— Femme ! c'est par mes vers que tu deviens déesse ;
Ils couronnent ton front d'un prestige vainqueur.
La femme
— Poète ! et c'est pourquoi, de ta voix qui caresse,
Nul écho n'a vibré mieux qu'en mon cœur !
Peines partagées...
Le poète La femme Peines partagées... |
Hourrah ! Hourrah ! |
Viens, nakfè taloa, viens dans mon Territoire, |
Semper honos, nomenque tuum, laudesque manebunt. I. Poète, qui chanta le lac au frais rivage, |
L’heure a sonné : j’ai vu s’enfuir la charmeresse J’ai suivi trop souvent la pâle chasseresse |
Le Poète sentant son âme ouvrir ses ailes Des souvenirs confus et des heures fanées |
Seul avec l’Idéal et seul avec la Muse, |
Nous sommes les anges que l’on ne peut pas voir |
« Tu souffriras ! Ta mère en larmes va maudire |
Quand la foule amassait la farine et le mil, |