Adieu, toi dont la main sur ma pâle existence
De quelques jours heureux a répandu les fleurs,
Toi qui seul as voulu de mon adolescence
Plaindre et partager les douleurs !
Adieu ! Mais ton image en mon âme attendrie
Vivra malgré l'espace et les ans destructeurs ;
La mer peut t'éloigner du sol de ma patrie,
Mais ne peut séparer nos cœurs.