Rassure-toi : — La Mort est bien le vrai sommeil
Et l’on peut s’endormir sans craindre le réveil
Et l’importunité des songes qui nous leurrent ;
La Mort terrible est douce ; et dit à ceux qui pleurent :
« Venez, vous oublîrez. » — Elle dit aux vaincus
Comme nous...
|
Un groupe de serpents, sur l’herbe printanière, Ce ne sont que zigzags... |
Le sourire est en fleur sur les lèvres des belles, |
A la voix de Jésus Lazare s’éveilla. Seul et grave, il marcha depuis lors dans la ville, |
La blanche Vérité dort au fond d’un grand puits. Et j’entraîne le câble aussi loin que je puis ; |
Le fossoyeur fut le premier Il sème. Il ne voit rien venir |
Dans un parc oublié dont le silence amorce Son tronc noir se raidit musculeux comme un torse, |
Sous les rayons vivants de tes chaudes prunelles La fraîcheur des ruisseaux baigne d’un doux murmure |
Las des pédants de Salamanque Que je couche entre quatre toiles, |
Qu’il est inquiet, le mercure ! Il hésite, il palpite, il tremble, |