Je passerai l’été dans l’herbe, sur le dos,
La nuque dans les mains, les paupières mi-closes,
Sans mêler un soupir à l’haleine des roses
Ni troubler le sommeil léger des clairs échos.
Sans peur je livrerai mon sang, ma chair, mes os,
Mon être, au cours de l’heure et des métamorphoses,
Calme et laissant la foule innombrable des causes
Dans l’...