Donne-moi tes baisers amers comme des larmes,
Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols.
Nos longs accouplements sans amour ont les charmes
Des rapines, l’attrait farouche des viols.
Tes yeux ont reflété la...
Tes yeux ont reflété la... |
Sa lamentation traverse la lumière, Avec la voix des sorts qui ne pardonnent pas, |
Elle enseigne l’oubli des heures et des jours |
Parmi les frondaisons rôdent d’anciens soupirs, |
L’amour n’a point d’écho pour répondre à ma voix, Car moi, fille royale, ainsi je l’ai voulu,... |
Je défends mon bonheur, comme on fait des trésors, Les rideaux sont tirés sur l’odorant silence, |
Toi qui fus à la fois l’amoureuse et l’amant, |
Et ma grande douleur terrible, la voici : Je n’ai rien calculé, je suis née ivre et folle. |
Entrons dans le jardin qu’un vent d’automne accable, |
Chère, je te convie à ce royal festin. L’aube heurte le ciel comme une porte close. |