La lune luit ; le ciel est bleu ; le grillon chante ;
Nulle âme en ce moment n’a droit d’être méchante.
Tout contour s’amollit sous la douce clarté
Que dans le grand ciel bleu fait cette nuit d’été.
Les chevreuils, les faisans, les cerfs connaissent l’heure
Où dans...
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J’ai reposé mon cœur avec tranquillité Je ne crois pas à ceux qui pleurent, l’âme éprise |
Il est charmant ce paysage,
Au premier plan, toujours tranquille, |
Aux rayons de l’ardent soleil de thermidor, Aucun oiseau dans l’air pesant ne prend l’essor ; |
Les hommes sont aux champs et chaque maison vide, Miroitement aigu dans ce calme de mort, |
Minuit. — La bise mord comme sur l’esplanade |
Je regarde sortir les gamins de l’école. A cloche-pied, avec des cris aigus, les grands |
Ami, n’épuise pas ton flacon de genièvre : Les guêtres au mollet ! Boucle ta carnassière ! |
Dans la paisible rue où je passe souvent, |
L’hiver qui vient, tardif et lent, Dans le jardin comme autrefois |