En printemps, quand le blond vitrier Ariel Nettoie à neuf la vitre éclatante du ciel, Quand aux carrefours noirs qu?éclairent les toilettes En monceaux odorants croulent les violettes Et le lilas tremblant, frileux encor d?hier, Toujours revient en moi le songe absurde...
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Ses longs cheveux d?aurore ogivant son front lisse, La Dame du Printemps, en un songe éternel, Au bord du lac où sonnent les cors d?Avenel Mire les fleurs de sa robe de haute lisse.
Parmi l?Avril épars, et les tièdes délices, Limpide, elle sourit à l?azur fraternel...
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Premiers soirs de printemps : tendresse inavouée... Aux tiédeurs de la brise écharpe dénouée... Caresse aérienne... encens mystérieux... Urne qu'une main d'ange incline au bord des cieux... Oh ! Quel désir ainsi, troublant le fond des âmes, Met ce pli de langueur à la...
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Les désespoirs sont morts, et mortes les douleurs. L'espérance a tissé la robe de la terre ; Et ses vieux flancs féconds, travaillés d'un mystère, Vont s'entr'ouvrir encor d'une extase de fleurs.
Les temps sont arrivés, et l'appel de la femme, Ce soir, a retenti...
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La Seine, clair ciel à l'envers, S'ensoleille comme le Tage ! Laisse éclore des menus vairs Tes bras, ta gorge et davantage. Au diable l'imbécile adage : " Avril. Ne quitte pas un fil. " Il ne sied qu'aux personnes d'âge. Quitte tout, ma mie, en avril !...
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A Mlle ***
Voici le Printemps, la saison des roses. Plus de rameaux nus, de gazons jaunis ; Plus de froids matins ni de soirs moroses Voici le Printemps et ses jours bénis.
Voici le Printemps : aux fleurs demi-closes La brise qui vient des bois...
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Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, A votre fuite en vain un long regret s'oppose. Beaux jours, quoique, souvent obscurcis de mes pleurs, Vous dont j'ai su jouir même au sein des douleurs, Sur ma tête bientôt vos fleurs seront fanées ; Hélas ! bientôt...
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Enfin la belle Aurore, a tant versé de pleurs, Que l'aimable Printemps nous fait revoir ses charmes ; Il peint en sa faveur, les herbes et les fleurs, Et tout ce riche Émail, est l'effet de ses larmes.
Cibèle que l'Hiver accablait de douleurs, Et qui souffrait...
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Le printemps jeune et bénévole Qui vêt le jardin de beauté Elucide nos voix et nos paroles Et les trempe dans sa limpidité.
La brise et les lèvres des feuilles Babillent, et lentement effeuillent En nous les syllabes de leur clarté.
Mais le...
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(Fragments)
... Quelle touchante paix me suit dans ces retraites ! Forêt inaccessible à l'ardente chaleur, Quel plaisir de rêver dans tes routes secrètes ! Ces pins semblent porter, sur leur front sourcilleux, La voûte où le soleil se couronne de feux ; La...
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