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    À Philoxène Boyer.

    Ah ! pauvres maisons éventrées
    Par le marteau du niveleur,
    Pauvres masures délabrées,
    Pauvres nids qu’a pris l’oiseleur !

    Quand, sous le suaire des nues,
    Au bord des larges boulevards,
    Se dressent vos carcasses nues
    Comme autant de spectres blafards,

    Quand vos cloisons mal affermies
    Livrent aux...

  • Les vieux hôtels qu’avaient respectés les années
    Sous les coups des maçons tombent de toutes parts.
    Ils gisent sur le sol, & leurs débris épars
    Ont l’aspect douloureux des choses ruinées.

    Comme leurs habitants ils ont leurs destinées ;
    Leurs murs, que décoraient les chefs-d’œuvre des arts,
    Près de l’affiche énorme étalent aux regards
    Le sillon...