Porphyris te consacre, ô Bakkhos, Dieu du vin,
Ce thyrse couronné d’une pomme de pin,
La peau de cerf, longtemps enroulée à ses hanches,
Ce sistre, ce tambour, ces bandelettes blanches,
Instruments et témoins de sa jeune fureur !
Elle ne hante plus les grands bois...
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Maître de Ravenswood, le cheval allait vite La rosée emperlait la fougère et le thym |
La droite en votre sein, retiré dans la tente Vos ennemis, portant l’orgueil sur leurs visages, |
Ma mère, je n’aurai ni l’épouse semblable Béni par le Très-Haut, l’homme simple et robuste |
Malade et seul, n’ayant pour m’aider à souffrir |
Étoile de douceur, Miroir de chasteté, Le Seigneur nous a dit : « Va ! fléchis ta superbe. |
Ne me reprochez pas, Mesdames, d’être épris La tresse de bluets et de coquelicots, |
Aimer d’un grand amour une grande beauté La Grâce peut vouloir qu’un Ange ait emprunté |
Par ma lèvre et mes doigts ardemment désirés, Debout à son miroir, de sa main si légère |
J’aime à vous évoquer dans une chaste pose, Ah ! je vous ai du moins présente en ma mémoire ! |