Porphyris te consacre, ô Bakkhos, Dieu du vin,
Ce thyrse couronné d’une pomme de pin,
La peau de cerf, longtemps enroulée à ses hanches,
Ce sistre, ce tambour, ces bandelettes blanches,
Instruments et témoins de sa jeune fureur !
Elle ne hante plus les grands bois pleins d’horreur,
Sous le mystique van, ceinte de la nébride :
Car sa tête blanchit et tout son corps se ride,
Et sa main tremble, hélas ! non moins que ses genoux
Et n’élève qu’à peine un kratèr de vin doux.
Le Parnasse contemporain/1876/Anathème à Bakkhos
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