• Gott, laß, die ich liebe, laß sie nicht elend werden,
    Mutter, Vater, Geschwister und Freunde meiner Zeit,
    Heb auf in Gnaden, die mit hilflosen Gebärden
    vor dir liegen. Sieh, wie blutet ihr Leid.

    Laß Marianne, mein Weib, in Zuversicht aufwärts schauen,
    daß auf des Sommers Höhe ihr das Glück geschieht.
    ...

  • Die Lieb' ist aller Sterne feste Sonne,
    Die durch den weiten Himmel Leben sprühet
    Und schafft, daß jede Farbe lustig glühet;
    Die Wesen dürsten, und sie stillt mit Wonne.

    Die Erde wäre sonst nur eine Nonne,
    Die Sonn' auf ihren Wangen wär verblühet,
    Nur Tod und Winter hätten sich verfrühet:
    ...

  • Aus aller Trübnis sollst du mich retten,
    sollst mir die Ketten
    und Fesseln lösen
    und mich vom Bösen
    und Kranken befrein.
    Sieh! meine schönsten Gedanken sind dein.
    Dich zu empfangen,
    mach ich mich klar.
    Weißt du noch, wie im vergangenen Jahr
    uns Lerchen sangen?
    So soll...

  • Je voudrais aller me promener dans les bois ;
    j'aurais un grand chapeau, une robe légère,
    je me griserais d'air et de bonne lumière,
    et tu me rapprendrais à marcher à ton bras.

    Je voudrais aller dans un grand bois, un vieux bois,
    où l'on dit que les fées se promènent encore ;
    peut-être en attendant du soir jusqu'à l'aurore,
    qu'une d'elles nous...

  • Les autres en tout sens laissent aller leur vie,
    Leur âme, leur désir, leur instinct, leur envie ;
    Tout marche en eux, au gré des choses qui viendront,
    L'action sans idée et le pied sans le front ;
    Ils suivent au hasard le projet ou le rêve,
    Toute porte qui s'ouvre ou tout vent qui s'élève ;
    Le présent les absorbe en sa brièveté.
    Ils ne seront jamais...

  • Ne te figure pas, ma belle,
    Que les bois soient pleins d'innocents.
    La feuille s'émeut comme l'aile
    Dans les noirs taillis frémissants ;

    L'innocence que tu supposes
    Aux chers petits oiseaux bénis
    N'empêche pas les douces choses
    Que Dieu veut et que font les nids.

    Les imiter serait mon rêve ;
    Je baise en songe ton bras blanc ;
    ...

  • L'aurai-je exprimé, avant de m'en aller,
    ce coeur qui, tourmenté, consent à être ?
    Étonnement sans fin, qui fus mon maître,
    jusqu'à la fin t'aurai-je imité ?

    Mais tout surpasse comme un jour d'été
    le tendre geste qui trop tard admire ;
    dans nos paroles écloses, qui respire
    le pur parfum d'identité ?

    Et cette belle qui s'en va, comment...