I

Allons, chauffeur, allons, du charbon, de la houille,
        Du fer, du cuivre et de l’étain ;
Allons, à large pelle, à grand bras plonge et fouille,
        Nourris le brasier, vieux Vulcain ;
Donne...

 
Il est triste de voir partout l’œuvre du mal,
D’entonner ses chansons sur un rhythme infernal.
Au ciel le plus vermeil de trouver un nuage,
Une ride chagrine au plus riant visage.
Heureux à qui le ciel a fait la bonne part !
Bien heureux qui n’a vu qu’un...

 
Quand la France, épuisée aux luttes de la guerre
Et cherchant dans la paix un repos salutaire,
Essuya son épée et la mit au fourreau,
Muses et liberté, magnifique troupeau,
Parurent à ses yeux, et leur splendeur divine
D’une nouvelle ardeur fit battre sa...

Dans les bois ténébreux de l’infernal empire
Cœnis traîne à pas lents le poids de ses douleurs ;
Elle passe, revient, & jamais un sourire
De son front abattu n’anime les pâleurs.

Vivante, elle eut l’amour du roi des eaux marines,
Puis trahie, elle obtint de son...

Descendu de ce monde aux pays ténébreux,
Dante vit de l’Enfer les royaumes rebelles,
Puis, au séjour céleste élevé sur les ailes
De l’âme, il nous en fit le récit merveilleux.

Astre aux puissants rayons, il découvrit aux yeux
Des aveugles humains les choses...

Un matin, le long d’une bruyère
A l’éclat tout vermeil,
J’aperçus une noire vipère
Qui dormait au soleil....

Sakhar, fils de Sharîd, homme plein de vaillance,
Dans un combat reçut au flanc un coup de lance ;
La blessure n’était point bonne, &, dans son lit,
Depuis un an bientôt tristement il languit.

Sa femme, qui le soigne & qui le quitte à peine,
Y trouve tant d...

Un beau soir, par une lunette
Je contemplais les vastes cieux
Et voyais là chaque planète
Suivre son cours mystérieux,
La plus distante de la terre,
Saturne à l’imposante sphère,
Captivait surtout mes pensers,
Et sur sa rondeur lumineuse,
D’une...

Point de repos pour l’âme humaine
Sur ce monceau de terre où nous sommes jetés :
Les chagrins & les maux d’une incessante haleine
...

 
Salut, grand florentin adoré du Lombard,
Au front majestueux, à la barbe luisante !
Devant toi je m’incline, ô noble Léonard,
Plus que devant un prince à l’armure éclatante !

Ah ! Que sont les grandeurs que la victoire enfante
À côté des trésors de ton âme...