Ah ! que ce fameux personnage Qui ne connut de lois que celle du bon sens Des Yvetaux en notre temps Pensa d'une manière et plus haute et plus sage Jusqu'à la fin de ses jours Il porta constamment panetière et houlette Et dans les bras de ses amours ...
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Que l'on m'enterre un matin De soleil, pour que nul n'essuie, Suivant mon cortège incertain, De vent, de bourrasque ou de pluie. Car, n'ayant jamais fait de mal A quiconque ici, je désire, Quand mon cadavre sépulcral Aura la pâleur de la cire, Ne...
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Clusine, qui dans tous les temps Eut de tous les honnêtes gens L'amour ou l'estime en partage ; Qui toujours pleine de bon sens, Sut de chaque saison de l'âge Faire toujours un juste usage, Qui dans son entretien dont on fut enchanté Faisait un heureux...
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On ne sait pourquoi cet homme prit naissance. Et pourquoi mourut-il ? On ne l'a pas connu. Il vint nu dans ce monde, et, pour comble de chance, Partit comme il était venu.
La gaîté, le chagrin, l'espérance, la crainte, Ensemble ou tour à tour ont fait battre son...
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Ne verse point de pleurs sur cette sépulture, Passant ; ce lit funèbre est un lit précieux, Où gît d'un corps tout pur la cendre toute pure ; Mais le zèle du coeur vit encore en ces lieux.
Avant que de payer le droit de la nature, Son âme, s'élevant au-delà de ses...
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L'heureuse cendre autrefois composée En un corps chaste, où vertu reposa, Est en ce lieu, par les Grâces posée, Parmi ses os, que beauté composa.
Ô terre indigne ! en toi son repos a Le riche étui de cette âme gentille, En tout savoir sur toute autre...
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J'ai vécu sans nul pensement, Me laissant aller doucement A la bonne loi naturelle, Et si m'étonne fort pourquoi La mort daigna songer à moi, Qui n'ai daigné penser à elle.
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Cy gist le corps de la plus heureuse ame Qui oncques fut ou soit pour sa beauté, Ou pour ses meurs, ou pour sa loyaulté, Ou pour avoir esté d'un amy femme.
Amy qui a or le bruyt et la fame D'un vif exemple et seur de fermetté, Qui ce corps mort, ce corps...
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Au pied de cet autel de structure grossière Gît sans pompe, enfermé dans une vile bière, Le plus savant mortel qui jamais ait écrit ; Arnauld, qui, sur la grâce instruit par Jésus-Christ, Combattant pour l'Eglise, a, dans l'Eglise même, Souffert plus d'un outrage et...
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Dans le faubourg qui monte au cimetière, Passant rêveur, j'ai souvent observé Les croix de bois et les tombeaux de pierre Attendant là qu'un nom y fût gravé.
Tu m'es ravie, enfant, et la nuit tombe Dans ma pauvre âme où l'espoir s'amoindrit ; Mais sur mon...
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