André Lemoyne

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    À Ernest Christophe.

    Les braves dorment bien dans cette immense plains.
    Pas de saules pleureurs, pas de mornes cyprès...
    Ce n’est qu’un terrain vague où vient la.marjolaine,
    La bruyère et l’ajonc. — Mais là, cent ans après,
    Filant à pas songeurs leur...

  • I

    Beethoven et Rembrandt, tous deux nés sur le Rhin,
    Dans leur mystérieuse et profonde harmonie,
    Vibrent d’accord. — Un sombre et lumineux Génie
    Leur a touché le front de son...

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    Si je suis reine au bal dans ma robe traînante,
    Noyant mon petit pied dans un flot de velours,
    Je suis belle en sortant de mes grands cerceaux lourds :
    Je n’ai rien à gagner dans leur prison gênante.

    Voyant mes cheveux d’or ondoyer sur mes reins,
    La Vénus à...

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    À M. Lansyer.

    S’il plaît aux voyageurs du beau pays des rêves
    D’aborder par instants notre monde réel.
    Ainsi que des marins débarquant sur les grèves.
    Ces fervents amoureux de la mer et du ciel

    Trébuchent... Leurpied veut des houles éternelles......

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    À M. F. Barrière.

    LE FILS.

    Mère, te souvient-il que nos vieux sapins verts
    Berçaient au vent du nord leurs grands festons de neige
    Quand mon père est parti (voilà bien des hivers !)
    Pour les pays lointains ? Bientôt l’embrasse rai- je ?

    LA...