Par ce que j’ai souffert, ma mésange bénie,
je sais ce qu’a souffert l’autre : car j’étais deux…
Je sais vos longs réveils au milieu de la nuit
et l’angoisse de moi qui vous gonfle le sein.
On dirait par moments qu’une tête chérie,
confiante et pure, ô vous qui êtes la sœur des lins
en fleurs et qui parfois fixez le ciel comme eux,
on dirait qu’une tête inclinée dans la nuit
pèse de tout son poids, à jamais, sur ma vie.
Par ce que j’ai souffert…
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