L’Océan n’adoucit son onde acre et salée
Que lorsque le soleil l’a pompée au ciel bleu,
Et reversée en pluie au sein de la vallée,
La mer c’est le génie, et le soleil c’est Dieu.
L’Océan n’adoucit son onde acre et salée
Que lorsque le soleil l’a pompée au ciel bleu,
Et reversée en pluie au sein de la vallée,
La mer c’est le génie, et le soleil c’est Dieu.
Connais-tu la romance
Qui fait toujours pleurer,
Que le cœur recommence
Sans se désespérer ?
Carl aimait Madeleine :
Il eût baisé ses pas ;
Il buvait son haleine :
— Elle ne l’aimait pas.
Elle aimait un beau pâtre
Qui passait sans...
I
Voyager ! voyager !
Sur un sol étranger
A travers le danger
Promener, libre et seul, sa vie aventureuse ;
Près des vieux matelots,
Écouter les grands flots
A côté des îlots
Chanter pendant la nuit sous la lune amoureuse.
Au fond d...
Il existe un poète aux odes insondées,
Plus vaste que les cieux, plus grand que l’infini ;
Son cœur est l’océan où naissent les idées,
L’univers à genoux chante son nom béni.
Son regard rajeunit les croyances ridées ;
Il sculpte au cœur humain l’espoir dans...
O poëte niais ! pauvre arrangeur de rimes,
Tu veux chanter, dis-tu, mais qui t’écoutera ?
Eh ! les vers aujourd’hui se débitent en primes ;
On en fait à la toise et nul ne les lira.
I
Je rêvais cette nuit
A peu près vers minuit
Que j’étais étendu mort, au fond d’une tombe,
Et que ce froid brouillard qui, des monts, la nuit, tombe,
Étendait sur le sol
Son brumeux parasol ;
II
Quelques fleurs désolées
...