Il existe un poète aux odes insondées,
Plus vaste que les cieux, plus grand que l’infini ;
Son cœur est l’océan où naissent les idées,
L’univers à genoux chante son nom béni.
Son regard rajeunit les croyances ridées ;
Il sculpte au cœur humain l’espoir dans le granit,
Il calme de la mer les vagues débordées ;
Aigle impossible, il a l’immensité pour nid.
Sa plume est le soleil ; son poème, le monde ;
Les monts et les forêts que la tempête émonde,
Les océans profonds que tord le vent du flux,
Sont les notes sans fin de sa vaste harmonie ;
L’homme est l’écho complet de son œuvre infinie.
Ce poète, c’est Dieu ; mais on ne le lit plus.