Quel songe d’or tombé de l’écrin du sommeil
Pourrait, riche de grâce et de magnificence,
Peindre l’enchantement de ta noble existence
Dont l’éclat virginal luit comme un doux soleil !
Sur ton visage pur, au chaste lys pareil,
La beauté répandit ses dons en abondance ;
Le ciel d’Occitanie avec amour, Clémence !
Pour tes Jeux fit éclore un parterre vermeil….
Et le génie en fleur, ivre de poésie,
Attachant à ton front l’auréole choisie,
Déposa sur ton sein ce baiser immortel
Par qui Pygmalion fit vivre Galathée….
Aussi, divine idole entre toutes vantée,
Chaque siècle à genoux s’empresse à ton autel !