Plus fraîche que la fleur que voit naître l’aurore,
Au milieu du printemps qu’il embellit encore ;
À l’éclat unissant le parfum le plus doux,
La ravissante Estelle apparaît parmi nous….
(F. Calongne)
Élevée au milieu du désert de la vie,
La fleur modeste et pure et que le monde oublie
Mérite bien souvent nos soins les plus touchants.
Insensible aux regards, l’aimable violette
Ne se montre jamais, et cherche sa retraite :
Ainsi que toi, doux ange, elle suit ses penchants.
Tu puisas tes attraits, charmante créature,
Au creuset de ton cœur, où la vertu s’épure.
Bien heureux le mortel à qui le ciel, un jour,
Accordera ce cœur, et qui de l’hyménée
Recevant ce trésor, ô vierge fortunée !
Y saura faire naître un éternel amour !
5 mai 1839